Pourquoi ce quartier du nord de Tunis porte le nom d’un club de foot de Birmingham ? Les spécialistes sont divisés sur la question mais certains racontent que dans les années 90 ou 00s quand ce club était à la mode, le seul café du quartier avait affiché le nom de son club préféré sur sa vitrine, les cafés étant le lieu de socialisation privilégié, ce nom s’est imposé naturellement.

Paul Mesnager Aston Villa

Monsieur Mohammed, Mouldi et Fathi boivent des coups tous les jours sur un banc cassé devant chez moi. Ils se connaissent depuis l’école primaire. Après des cheminements différents à Belleville et en Tunisie ils se retrouvent 50 ans plus tard et ont toujours des choses à se raconter.

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Ce grand chien blanc règne sur Aston Villa. Il est vieux, couvert de cicatrices et il tient la plage Salambo avec une meute de plus en plus grande et même les habitants du quartier font le tour pour les éviter.

Ce monsieur tient le petit café El Atlel au bord de la mer, seul avec son fils handicapé. Ce jour-là, pendant l’Aïd, il revenait de la mosquée avec sa qamis noire et ses shléka « cool ».

Cet homme originaire de djerba tient une petite boutique dans le quartier. Plus proche du musée que du 

Pendant un an l’éclairage public ne fonctionnait pas à Aston Villa, signe du recul des investissements publics. Avant l’été 2023 le réseau a été restauré et les ampoules au sodium ont été remplacées par des LED blanches suite à la demande des habitants pour assurer plus de sécurité.

Cette photo a été prise au coeur du quartier, dans un poulailler près du marché extérieur. Sur son dos il est écrit « Palestine », avec son doigt il montre le tatouage « ACAB » (acronyme de All Cops Are Bastards) sur son crâne en lettres gothiques.

Hakim, le fils du tenancier du café, est muet. Quelques jours après le 7 octobre il m’a demandé de le photographier avec un keffieh.

Les salles de sport sont très fréquentées.

Depuis la révolution de 2022 et la percée politique de l’islamisme tous les bars populaires des quartiers nord ont fermé progressivement. Sans exception. Comme il est interdit de boire dans l’espace public mais que la zone est désertée par la police, les plages du Kram sont devenus les seuls endroits où il est possible de boire en dehors du foyer familial. Le bord de mer est devenu un lieu de sociabilité où les hommes se retrouvent pour boire, se confier et écouter de la musique avec toujours une canne à pêche comme prétexte.

Le chemin qui borde la plage étant inaccessible en voiture le scooter est le moyen de locomotion le plus répandu dans le quartier. Beaucoup d’entre eux n’ont plus de carénage mais roulent toujours.

Hamza fait partie de ces très nombreux habitants du quartier 5-Décembre qui passent le week-end sur les plages du Kram pour pêcher, boire et profiter de la mer. Il essaie de gagner sa vie en travaillant comme taxi-moto mais sa situation est de plus en plus difficile.

L’immeuble Jaziri est emblématique du quartier. Il abrite plusieurs familles dont celle d’Aziz.

Voici le quartier Aston Villa. C’est ici que se déroulent toutes les histoires racontées dans ce reportage. Le minaret visible sur cette photo est celui de la mosquée Jaziri, du nom d’un industriel qui avait construit une usine de chaussures au même emplacement. Comme il est interdit de construire une usine dans un quartier d’habitation, il a construit une mosquée littéralement sur l’usine, ce qui rend sa démolition impossible.

Le jour de l’Aïd les enfants sont bien habillés, la plupart des garçons reçoivent des pistolets en plastique et les filles des robes de princesse.

La plage Salambo, très étendue et bordée de roseaux, est très prisée pour les photos de mariage.

Majdi, le serveur du café de la place principale.

Zina, la mère de Yassine, est une personne adorable.

La meute de Salambo.